Accueil Philanews 04-2020
n'étais donc pas forcément heureux quand un nouveau timbre-poste était émis. (rires) Rien ne me faisait plus plaisir qu’une grande liasse d’anciens timbres-poste qui était vendue à l’époque. Ce n’est pas seulement l'esthétique du timbre qui m'attire, mais l'histoire qui se cache derrière. Aujourd'hui, on peut rapidement effectuer des recher- ches en ligne, mais à l’époque je me rendais à la bibliothèque communale pour en savoir davantage. Les timbres-poste étaient pour moi une fenêtre sur le monde. Quand quel- que chose se trouvait sur un timbre-poste, c'est que cela en valait la peine. Cela m’intri- guait beaucoup. » Quand avez-vous redécouvert la philatélie ? « Il y a une quinzaine d’années. Et puis j’ai littéralement été fasciné par les feuillets complets, en raison de leur esthétique. Un timbre seul est beau, mais un timbre dans un feuillet et ensuite plusieurs feuillets ensemble, c'est ce que je préfère encore. Les feuillets sont également plus difficiles à col- lectionner, et j'aime ce défi. En général, je les trouve en ligne ou je me rends à des foires, ce qui n’est plus possible pour le moment. » Qu'est-ce qui vous attire tant dans ce hobby ? « Pour moi, c'est un moment de détente. Je suis un collectionneur pathologique de diverses choses. En plus des émissions de timbres-poste, j'ai une collection de cartes stéréoscopiques, de vieilles séries de bandes dessinées, de bagues de cigares. Une grande partie de ce que je collectionne est liée à la nostalgie de l'enfance. C'est pourquoi j'ai une préférence pour les émissions plus anciennes, d'avant 1965, mon année de naissance. Je trouve l'artisanat très attra- yant, ainsi que le design. Pas qu’il n’y ait pas eu de belles émissions après 1965, mais les plus anciennes me plaisent davantage. Les timbres autocollants, très communs de nos jours, sont trop compliqués à collectionner. Car il est difficile de les décoller. » Vous souvenez-vous encore de votre pre- mier timbre-poste ? « Pas de mon premier timbre, mais bien de mon premier feuillet. Je l'ai acheté quand j'avais 15 ans. C'est un feuillet d’après la Première guerre mondiale avec le roi Albert portant un casque ». autre côté, je peux parfaitement vivre en sachant que je ne possède pas tel ou tel timbre ou feuillet coûteux. Je ne vais pas dépenser des sommes folles pour compléter une série. Pour moi, toutes les émissions sont spéciales. » Quel sujet aimeriez-vous voir sur une émission ? « Ce serait bien que bpost émette un timbre-poste avec un masque buccal ou pour remercier le personnel des soins de santé. Je rêve aussi d'une émission consa- crée au Rega Institute de la KU Leuven où je travaille. Parce que cet institut est un précurseur dans le développement des médicaments antiviraux depuis très longtemps. » Quels sont vos pièces maîtresses ou vos timbres préférés ? « De véritables pièces maîtresses, je ne sais pas (rires). J'ai des favoris, par exemple les timbres du Congo belge datant d'environ 1900. Par pur souci d'esthétique. Ils ne sont pas si faciles à trouver non plus. Mais cha- que fois que j’en vois, je les achète. Même si j'ai probablement certains timbres en vingt exemplaires. » Quelle est l’émission qui manque encore à votre collection ? « Je cherche depuis longtemps le feuillet de l’émission concernant la ligne Ostende- Douvres. Je l'ai vu une fois lors d'une vente aux enchères, mais je l’ai raté. Je regrette toujours ne pas l’avoir acheté. Mais d'un Ce feuillet de 1946 ayant pour thème la 'Commémoration du centenaire du service postal Ostende-Douvres' est toujours absent de sa collection. Qui peut aider Marc Van Ranst ? Vous pouvez envoyer un mail à philanews@bpost.be. © ID/ TIM DIRVEN 17
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